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  • : L'épopée du valeureux Hérisson Boiteux
  • : La bataille faisait rage. L'ennemi, fourbe et vicieux, frappait sans relâche usant toutes les ruses qu'il connaissait mais le vaillant hérisson n'avait pas encore rendu son dernier souffle.
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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 23:00

Veuillez m'excuser de cette interminable interlude de quasiment six mois, mais je me suis réfugiée dans mon faux bunker en croyant que la fin du monde nous emporterait tous et personne n'est venu toquer à la porte de ma tanière pour me prévenir qu'il n'en était finalement rien...

(Ceci étant bien évidemment un mensonge éhonté et ce sera d'ailleurs l'une des accusation de cet article)

 

Depuis ces derniers mois, je n'ai en réalité pas eu vraiment de temps pour moi, à moi, pour rédiger des articles alors que j'ai tout plein d'histoires amusantes, de contes fantastiques et d'anecdotes piquantes à raconter.

Et l'une des raisons concerne ma désormais célèbre clavicule. (bien qu'elle soit honteusement reléguée à la seconde place  sur la toile par un certain motard dont le patronyme ressemble à une marque de fromage ou de pâtes italiennes -au choix-, qui, lui, s'est vautré tout seul comme un grand et à qui on a déroulé le tapis rouge dans une magnifique salle d'opération. Non, ce n'est pas de la jalousie, ou si peu...)

 

 

Bref ! Passons sans autre forme de détour à ce qui m'amène aujourd'hui : la réception d'un courrier nommé "conclusion" de la partie adverse qui défend l'automobiliste et son assurance qui m'ont roulé dessus (le premier au sens propre, le second au sens figuré) ; document excessivement important dans la plaidoirie d'un tribunal de grande instance pour convaincre le juge du bienfondé ou non de la procédure.

Car en effet, en six mois, il s'en est passé des choses et des pour le moins surprenantes. Aurais-je dis amusante si ce n'était pas important et si je n'en étais pas la principale concernée.

 

Faisons ensemble un voyage dans le temps et remontons jusqu'à ce jour où, avec ma nouvelle et compétente avocate, nous sommes allées devant la juge pour quémander une expertise d'aggravation ayant découvert en février 2012 une excroissance osseuse poussant sur l'acromion, conséquence indirecte de mon accident.

L'avocat de la partie adverse, aussi agréable et sympathique que mon ex avocate (C'est de l'IRONIE, ils sont tous deux d'ingrats et d'odieux personnages), effectue son travail avec excellence voire, un petit soupçon de zèle : j'assiste à mon propre procès, je suis coupable d'être victime.

 

Je vous passe l'argument où je ne songe qu'à obtenir que plus de deniers car je suis une femme (selon certaines personnes, cela reste encore à prouver) et donc je suis vénale, celui où la demande d'expertise n'est pas motivée par une aggravation mais par mon éternelle insatisfaction féminine (cf argument précédent) et celui où j'ai refusé l'offre Ô combien généreuse de la GMF (non, je ne cite pas les personnes mais oui, je cite l'assurance assurément inhumaine) où ils avaient omis les frais de santé à ma charge, la perte de gain et la reconversion (soit les trois quart des dommages) et en arrive directement - ou presque - à la décision de justice en ce début d'année 2013 qui me laissa d'abord sans voix puis légèrement perplexe : la demande est rejetée car ce n'est pas une aggravation, l'excroissance étant comptée dans les séquelles nommées dans le rapport d'expertise.

Et pour vous convaincre de l'aberration de cette décision, nous allons tout simplement revoir la chronologie de ma série médicale et de son univers impitoya-ableuh insérer ici le bon générique.

 

  • 12/2008 => accident + visite sans guide au CHU
  • 03/2009 => consulte un vrai chirurgien
  • 03/2009 => première opération
  • 04/2009 => deuxième opération en urgence
  • 06/2010 => troisième opération
  • 08/2010 => escroquerie médicale
  • 06/2011 => simulacre d'expertise judiciaire
  • 09/2011 => visite guidée du centre antidouleur
  • 11/2011 => consulte un troisième vrai chirurgien
  • 02/2012 => galerie photo de l'excroissance osseuse
  • 03/2012 => Promotion avantageuse de la GMF (offre non renouvelable, voir conditions auprès de l'avocat)

 

Seuls les événements principaux sont listés

 

J'ai surligné les événements pour bien rendre compte de la cohérence de la décision de justice. A savoir qu'avant cette IRM, il n'y a jamais eu évocation ni de près, ni de loin, ni sur les bords d'une quelconque excroissance osseuse ; excroissance qui, donc, n'a pu se glisser 8 mois auparavant dans un rapport qui en ignorait ainsi parfaitement et complètement l'existence.

 

Peut-être percevez-vous maintenant la subtilité de mon titre ; titre à double interprétation.

Les acteurs de la "justice" française sont certes habiles avec les langues (de molière, de vipère, de bois... venez sur justice.com, tous les matériaux sont disponibles) en revanche, ils ont quelques lourdes lacunes en sciences. Constat confirmé par les très récentes conclusions données par la partie adverse - qui en plus s'évertue à ne pas dire le mot qui fâche quand elle exprime en préambule la raison de ce recours en justice ; ex : dont le véhicule de M. X était impliqué... Comme si le véhicule s'était jeté sur le hérisson sans que l'automobiliste au volant n'eusse pu agir afin d'éviter le drame.

Seriez-vous effrayés, Messieurs Dames les assureurs et avocats, à l'idée de prononcer la qualification réelle de l'implication de cette personne ? je vais vous aider un peu car c'est dans ma nature d'être altruiste : RES-PON-SABLE. cet individu est responsable !!!

Une manière astucieuse de détourner l'attention des juges sur qui doit quoi, combien et pourquoi à qui...

 

Dans ces fameuses conclusions résident ainsi un florilège extraordinaire de mensonges, d'amalgames, de diffamations et d'incompétences notoires qui en feraient presque pâlir certains partis politique français adeptes de ces genres.

Un futur article fera d'ailleurs l'objet de ces conclusions dès que la décision du référé en appel de cette magnifique bourde judiciaire sera rendue.

 

 

 

Suite au prochain épisode !

 

 

 

 

By Kypic.

 

La phrase de la fin par Robert Badinter le 28 aoüt 1981 :

"La justice française ne peut plus être une Justice qui tue."   Et pourtant...

 

 

 

 

 

 

 

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11 mai 2012 5 11 /05 /mai /2012 10:49

Et quand le prix est d'ordre financier,

il y a de quoi se poser des questions sur la société...

 

 

Suite à mes déboires judiciaires, il m'a fallu reconsidérer beaucoup de choses dont certains principes fondamentaux pour ne pas perdre la sainte guerre de la Justice.

 

Entre autre, je me suis rabaissée à accepter une tentative de négociation avec mon ex-avocate.

Car, dans le cas contraire, ce faisant cette dernière bloquerait mon autre dossier où je suis victime d'un automobiliste et serait potentiellement préjudiciable pour une sombre histoire de délai. Ajoutons à cela une défaite quasi sûre ; entendons nous bien, je m'attaque à un pion d'un système bien huilé qui ne laisse que peu d'avantages et de billes aux non initiés.

 

Ma nouvelle avocate - qui me semble être quelqu'un honorable et de confiance, ce qui n'était pas le cas de la première même avant le début du litige - m'a raconté une anecdote appropriée : Un homme désireux de se faire rembourser un billet de train pour une erreur de la SNCF engagea des poursuites contre cette dernière qui lui refusait sa requête. Il gagna son procès et se fit rembourser. En revanche, la procédure lui en coûta le quintuple...

Ce fût, dans mon cas,  un dilemme interne très rude me demandant de choisir entre mon intérêt et ma fièrté, surtout lorsque rester fier de soi est déjà un intérêt en soi.

J'y ai réfléchi, tourné le problème cent fois dans ma tête  et n'ai pu que me résigner à la négociation ne pouvant risquer la ruine. Décision au goût amer d'abandon qui m'octroya enfin mais d'une manière cruelle un soutien familial.

Ainsi, je ne suis pas assez riche pour rester noble d'âme/dame. 

 


Ceci dit et ceci fait, il m'est accordé la possibilité de regagner à nouveau ma dignité : la négociation vient tout juste d'être déboutée par l'avocate concernée confirmant finalement qui se trouve être la plus concillante des deux ; malgré ma volonté affirmée de ne pas lui adresser la moindre marque qui pourrait lui laisser croire en sa - fausse - bonne foi.

Toutefois, bien que peinée car toujours dans un croisement de chemins aux issues défavorables, je ne suis pourtant pas surprise de ce refus révélateur de la nature malodorante de l'intéressée. (nature expliquant en outre mon erreur initiale de jugement)


 

J'ai tellement tendu de joues et de mains pour n'avoir en retour reçu que des gifles et des coups de règle sur les doigts que la seule partie anatomique qu'il me reste à tendre est mon pied pour envoyer promener tout ce petit monde déconnecté, sectaire et partial.

Puisqu'elle préfère la confrontation frontale - sûrement par orgueil aux vues du personnage antipathique telle qu'elle se présente - , alors je ferai en sorte de ne pas la décevoir.


 

 

By Kypic.

 

 

 

La phrase de la fin par Lao She :

"Tant qu'on ose se battre, même si on essuie des échecs, on est digne de respect."

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6 mai 2012 7 06 /05 /mai /2012 10:48

Après une consultation gratuite à la Maison de l'avocat, il y a déjà quelques mois de cela (si je ne m'abuse, les faits remontent à février), j'étais regonflée à bloc, prête à déplacer des montagnes et affronter Goliath !

 

On me divulgue le nom d'une "excellente" avocate qui ne refusera certainement pas mon dossier.

Je contacte ainsi sans plus tarder cette providence, explique ma situation judiciairement chaotique à la secrétaire qui m'invite à patienter.

Quelqu'un me reprend au bout du fil mais la voix semble différente, ferme, sans appel, il est évident qu'il ne s'agit plus de la secrétaire. Sans se présenter, la personne commence à m'incendier sans raisons.

Curieuse de connaître l'agresseur qui se permet de me traiter gratuitement comme une moins que rien, je lui demande si j'ai bien l' "immense"  honneur de parler avec l'avocate dont on m'avait vanté les mérites.

Elle confirme sèchement comme on dégage avec dédain du revers de la main ce qui nous importune et continue de me vomir ses calomnies à l'oreille.


C'est alors que cet odieux personnage - aussi odieuse que mon ex avocate me laissant un léger soupçon d'une éventuelle connivence suspecte comme l'affirme le dicton "qui se ressemble s'assemble" - s'estime ne pas être "une avocate de basse catégorie" et, de par le droit que lui confère sa profession, refuse - avec une violence absurde et démesurée - ma requête. En revanche, j'ai la nette impression que leurs devoirs sont  souvent négligés...

Elle semblait être bien au fait de ma situation, un peu trop d'ailleurs, seulement ses informations étaient vraisemblablement incomplètes - si ce n'est erronées - comme si quelqu'un lui avait donné une version en ma défaveur. Oserai-je dire en sa faveur ? ...  Je n'oserai pas.


 

N'y tenant plus de me faire insulter de la sorte, je mets un terme à la discussion : "effectivement, je crois bien comprendre quel genre de personne vous êtes et vous remercie de ne pas vous charger de mon dossier !".

Sans attendre la réponse, je raccroche afin de ne pas poursuivre cet échange stérile.

 

 

La bassesse dont cette femme avocate ne fait pas partie est certainement d'ordre pécunier mais a-t-elle l'opportunité (la volonté ?)  d'élever son esprit aussi haut, sinon plus, que son portefeuille ?

Madame l'avocate, je vous donne ce précieux conseil : ai-je l'avantage sur vous de ne pas avoir un porte-monnaie grassement fourni. Ainsi, il m'est plus aisé d'avoir l'âme plus grande que ce dernier...

Ou serait-ce question de son orgueil ? Je ne saurais l'affirmer ni ne me permettrais d'en juger... Toutefois, l'interrogation se pose.

 

 

 

 

 

Je peux tout de même retirer quelques éléments instructifs de cette mésaventure :

 

- Confirmer que la justice et le droit français transforment leurs valeureux chevaliers se battant avec honneur pour des principes respectables en affreux et infâmes seigneurs présomptueux de leur pouvoir et indignes de leur titre.

- Qu'il n'aurait finalement pas été judicieux, même sans cette altercation, de quémander le secours de cette avocate qui se serait révélée tôt ou tard comme la première (heureusement, ce fut cette fois-ci plus tôt que trop tard) : traitrement assassine.

 

 

Nota Bene : Tous les avocats ne sont pas comme ça... du moins, je l'espère.

 

 

 

 

By Kypic.

 

 

 

La phrase de la fin par Ernest Renan :

"Ô Seigneur, S'il y a un Seigneur : sauvez mon âme, si j'ai une âme."

 

 


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23 février 2012 4 23 /02 /février /2012 10:38

Avec ma morale très personnelle et mon cynisme cinglant, j'en oublierais presque que je ne suis pas parfaite.

N'en déplaise à mon égo.

 

 

Je vais vous faire une petite confidence.

Malgré ma conscience, malgré mes perpétuelles remises en question, malgré ma relative sagesse et mon immense patience, il s'avère que lorsque je perds ces deux dernières (à savoir la sagesse et la patience), j'ai des tendances colériques relativement violentes.

A force de tendre l'autre joue en prêchant la subjective bonne parole, être honorablement de bonne foi dans notre société est susceptible de mettre notre résistance face à la Force obscure à rude épreuve.

 

Je pense être quelqu'un de sage, raisonnable et de très patient, comme tout hérisson samurai se doit d'être.

Ainsi, pour que je perde patience et raison, il faut insulter sans relâche ma personne par des calomnies, des mensonges et un déni absolu, le tout avec une mauvaise foi éhontée ébranlant les fondements même de ce qu'est la justice et menaçant directement mon mode de vie.

Mon ex avocate et Madame la Bâtonnière sont expertes en la matière.

En voilà un domaine où elles étalent leurs compétences à défaut de le faire dans leur profession.

 

 

J'ai, depuis lors, l'incessante et l'urgente envie d'exprimer mon mécontentement non plus verbalement mais physiquement, le dialogue ayant montré ses limites et mes interlocuteurs étant volontairement sourds. Un désir presque viscéral de soulager ma haine en la déversant frénétiquement sur les personnes concernées.

On dit souvent des enfants qu'il y a bien des claques qui se perdent... Les enfants n'ont pas le monopole de la bêtise insolente et de l'impertinence. 

Hélas, ou heureusement pour certaines personnes, ma conscience m'empêche de réaliser ce fantasme.

Celui où ma patte encore valide inflige la correction dûment méritée à cette vermine du genre humain.

A défaut, je me venge sur mon mobilier... Mais la résistance faiblit et je ne puis assurer qu'un jour je ne mette à exécution ce peu glorieux dessein. 

 

 

Maître Yoda me dirait sûrement et avec son expression si particulière :


En toi trop de colère tu as.

Ton prochain ne pas juger tu dois.

De la sagesse éloignée encore tu es.

 

Et il aurait absolument raison.


Une chose est sûre et si je n'arrive pas à atteindre cette sagesse, j'assumerais mes actes le cas échéant contrairement à mes adversaires, car si la violence est une faiblesse pour beaucoup, je préfère être faible qu'être lâche.

 

 

By Kypic.

 

 

La phrase de la fin par Mohandas Karamchand Gandhi :

"Là où il n'y a le choix qu'entre lâcheté et violence, je conseillerai la violence."

 

 

Note : je l'ai volontairement classé dans Justice et Assurances puisque cela concerne directement le comportement de ces dernières.

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28 décembre 2011 3 28 /12 /décembre /2011 10:12

 

Avant toute chose, je vous conseille de vous référer au billet "SDF" puisqu'il s'agit de la suite directe.


Connaissez-vous ce titre de la romancière Amélie Nothomb ?

 

C'est la première chose qui traversa mon esprit quand j'ai reçu le courrier de mon ex-avocate lundi dernier.

 

Pourquoi donc ?

 

Eh bien, cela est d'une évidence indéniable.


 

Cette personne - dont le simple fait de l'appeler par son titre me chagrine tant il m'apparaît incorrect et injustifié - m'a signalé avoir découvert avec "STUPEUR" que j'avais reçu la protection juridique et qu'elle n'avait pourtant pas été payée... Diantre, c'est un crime au moins aussi effroyable que de commettre un meurtre. Qu'on me pende haut et court pour cette infamie !

Rajoutant au passage une remarque des plus malhabiles en allant me dénoncer auprès de Monsieur le Bâtonnier, "puisque je l'ai saisi moi-même"... dût-elle être dans l'embarras et certainement ennuyée de s'être faite coiffer au poteau.

Si seulement les maladresses se terminaient là. Que nenni !

Elle adresse en plus ce courrier à l'un de ses confrères, supposerais-je que ce fût en pensant à tort qu'il me représente - preuve qu'elle n'en fait qu'à sa tête ne lui ayant jamais signifié quelconque avocat compétent reprenant mon dossier après son échec volontaire. Oserai-je parler de sabotage ? Je crains que j'ose...

 

Ne nous méprenons pas sur le sujet de discorde : rien n'était prémédité, je n'ai pas l'esprit suffisamment manipulateur pour pouvoir me targuer de faire un coup stratégique digne d'un maître d'echec.

Rendons à Caesar ce qui est à Caesar et à Dieu ce qui est à Dieu.  

Je vous laisse seuls juges qui de Caesar ou de Dieu je pourrais bien tenir. ;p


J'ai en effet perçu cette somme, seulement dans l'optique louable de pouvoir rembourser une partie des honoraires malhonnètes de cette avocate véreuse dans le cas - malheureusement fort probable - où il m'eusse fallu payer un travail inexistant (aussi onéreux de surcroît - serais-je milliardaire à l'heure où je rédige ce billet si j'avais été rémunérée à salaire égal pour tout ce que j'ai pu accomplir).

Je n'avais donc point pensé à l'époque qu'elle aurait eu l'audace - que dis-je, le culot ! - d'aller chercher elle-même ma garantie recours juridique alors même que nous étions en désaccord et que Monsieur le Bâtonnier n'avait encore rendu son avis.

Mais je suis satisfaite de cette heureuse coïncidence lui empêchant (à juste titre puisque nous sommes en litige) de se servir et de se remplir ses poches, surtout que les miennes sont désespérément vides grâce à son professionnalisme et ses compétences bien cachées d'avocate.

 

Elle a un petit quelque chose de cette supérieure mégère et jalouse pourrissant la vie de cette jeune stagiaire motivée, déterminée et soucieuse de son travail aussi ingrat soit-il.

Cependant, je doute que la fin soit aussi heureuse ni que, malgré toute la jalousie effectivement présente, cette avocate nourrisse un certain respect à mon égard à l'instar de cette japonaise - qui a au moins l'excuse de sa culture pour se comporter ainsi. Excuse que n'a en revanche pas l'avocate en question.

 

 

J'en serais fort aise par ailleurs que sa stupeur (bien que démesurée, inappropriée et déplacée) fût aussi grande que la mienne quand je découvris une lame assassine plantée traitrement dans mon dos lorsqu'elle décida de retourner sa veste l'été dernier.

Peut-être l'a-t-elle retournée pour dissimuler les traces de sang, preuves du coup de poignard...

 


Il ne reste qu'à espérer que la suite des événements ne se déroulent pas comme le tout premier écrit de cette auteure et le second livre que j'ai lu : L'Hygiène de l'Assassin.

Il me serait pénible de devoir m'adonner à une scène crue et répugnante similaire à celle de l'acte final...

 

 

By Kypic.

 

 

La phrase de la fin par Amélie Nothomb (Stupeur et Tremblements) :

"Malgré sa relative ascension professionnelle, il était un Nippon parmi des milliers, à la fois esclave et bourreau maladroit d'un système qu'il n'aimait sûrement pas mais qu'il ne dénigrerait jamais, par faiblesse et manque d'imagination."

 

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10 octobre 2011 1 10 /10 /octobre /2011 07:51

SDF

Me voilà devenue une SDF.

Une Sans Défense Fiable.

 

Mon avocate, après de belles paroles (devrais-je lui envoyer mes réflexions sur le sujet), s'est complètement jouée de moi et continue à le faire.

 

Et oui : envolées les promesses, oubliés les principes...

Mon avocate a décidé de faire de la mauvaise foi éhontée en prétextant être victime de mes sauts d'humeur.

Un comble quand on sait qu'elle a défendu avant moi quelqu'un dont le comportement avait changé tout en précisant que la victime initiale dans mon histoire, c'est pourtant bien le hérisson boiteux.


Ce qu'elle semble omettre - volontairement ou pas - c'est qu'elle n'a rien fait pour me défendre.

Ne s'est-elle pas présentée à aucune audience ni à l'expertise ?

Ne s'est-elle pas déresponsabilisée en prétextant ne pas connaître les taux de préjudice ? (Un avocat qui ne connaît pas la loi, cela devient inquiétant pour la profession)

Ne s'est-elle pas décrédibilisée lorsqu'elle affirme qu'il y a une raison à ce que l'expert ne regarde pas les radiographies quand le préjudice est la conséquence d'une fracture ?

Ne s'est-elle pas cachée en ne mentionnant pas le fait qu'elle travaille également pour les assurances ?


Dès lors, au tarif où je la paie pour faire son travail (1 600 € sans compter les 10% hors taxe sur le résultat, on ne se refuse rien pendant que je m'invite chez les autres pour pouvoir manger), quand j'estime à juste titre qu'elle ne l'effectue pas dans mon intérêt, il m'apparaît normal et logique que de l'en informer.

Peut-être que mon invitation à "méditer pendant ses vacances" sur les commentaires qu'elle a elle-même expressément demandé prenant congé 48 heures après la requête eût été mal reçue.

Cependant, si j'avais eu à me vexer à chaque maladresse de sa part, aurais-je pris le soin de la congédier bien avant qu'elle ne le fasse.


 

Aussi fût-il intéressant de constater l'efficacité avec laquelle elle s'est dessaisie du dossier puisque j'eûs à peine le temps de déposer le courrier qu'elle m'interpela pour signifier sa - lâche - décision de ne plus me défendre (encore aurait-il fallu qu'elle commença cette tâche pour pouvoir l'arrêter).

Aurais-je profondément apprécié son dévouement à sa juste valeur si elle s'était occupée de mon affaire comme elle s'en est dessaisie.

 

En revanche, autant s'est-elle déssaisie moralement de mon dossier, autant ne veut-elle pas s'en dessaisir physiquement, le gardant farouchement par déontologie...

 

 

By Kypic

 

Le dessin de la fin par ma griffe  :

 


SDF


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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 12:49

Je ne sais pourquoi, mais cette publicité - aussi irritante que Juvamine (celle-ci, c'est pour un autre billet) - me vient en tête.

Peut-être est-ce parce qu'on m'a posé cette excellente question hier et encore une fois ce matin : "Peut-on vraiment soulager la souffrance endurée avec de l'argent ?"

 

J'y avais déjà répondu puisque je me suis déjà posé la question : non, tout l'argent du monde ne soulagera jamais les douleurs qu'elles soient antérieures, actuelles ou futures.

Jusque là, nous sommes d'accord, ça reste logique. 

 Seulement, il y a des manières de dire les choses et cette interrogation malgré toute sa pertinence mérite un arrêt sur image : cela veut-il pour autant dire que comme aucun denier ne peut soulager la douleur, il est donc concevable de ne pas indemniser cette dernière à sa juste valeur ? Parce que c'est effectivement sous-entendu très fort comme tel.

 

 Alors soit, l'argent ne fait pas le bonheur et ne guérit pas les douleurs (notez la rime) mais j'aimerais croire qu'il y a des limites à l'indécence, surtout lorsque l'objectif est de compenser (def : Faire équilibre à un fait ou un effet, généralement négatif ou défavorable, par un effet opposé.)...  Et l'indécence à un prix : 20 euros maximum par jour pour ceux qui sont au bord de l'agonie, 2 euros minimum pour les autres, devinez où je suis placée. Je vous laisse réfléchir à la stabilité de cet équilibre, moi, ça me laisse perplexe.

 

De l'éosine, un poutou sur le bobo et au pire vous avez une Chuppa Chups quotidienne, au mieux vous avez le paquet. 

 

 

 

By Kypic

 

 

La phrase de la fin par Pierre Corneille :

"Loin de me soulager, vous croissez mes tourments."

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8 juin 2011 3 08 /06 /juin /2011 13:13

Aujourd'hui, premier contact avec la MDPH depuis le dépôt de ma demande il y a 10 mois.

 C'est la moyenne, vous connaissez les administrations françaises : 2 heures pour la CPAM, 5 heures aux urgences,  30 minutes aux caisses d'un supermarché, des années à Pôle Emploi...

  

Bref !

Fraichement reconnue Travailleur Handicapé sans taux d'invalidité, je tique ! J'en ai un (que je conteste avec ténacité)... Oui, mais il a été attribué par un expert judiciaire et pas par la MDPH.

Mais alors pourquoi on détermine un taux d'IPP avec la MDPH et un autre avec l'expert médical judiciaire ?

 Ne serait-il pas plus simple de tout regrouper ? (<= mais c'est qu'il en a de bonnes idées le grattoir à chaussures - bon, sauf que ce n'est pas le premier à le penser)

  

- Bah non, les taux ne sont pas les mêmes !

  

- Comment ça ? Ne sont-ils pas basés sur un avis médical JUSTE (et j'insiste énormément là dessus, il me semble que c'est un mot inconnu du jargon de la médecine) qui définit les incapacités, les douleurs et la pénibilité tant au travail que dans la vie courante ?

  

- Si. Mais c'est-à-dire que la MDPH utilise un barème et l'expert un autre.  

 Nota Bene : La Sécurité Sociale a également un barème pour évaluer le taux d'IPP sur les accidents du travail et les maladies professionnelles.

 

- Et pourquoi les barèmes ne sont pas les mêmes ?

 

- Parce que le barème pour l'expertise est développé par les assurances.

 

- Aaaaaaah !!! Tiens ?!! Ces mêmes assurances qui payent les dommages et intérêts aux victimes quand leurs clients sont responsables sont celles qui en fixent aussi les taux ? Ces mêmes assurances qui mandatent leurs experts pour effectuer l'expertise ?

Comme c'est étrange que dans un système normalement neutre ce soient ceux qui payent qui fixent les taux...

Il n'y aurait-il pas conflit d'intérêt de par les plus grands des hasards ?

J'ai comme l'impression d'être le dindon de la farce... O.o

 

 

Donc, en résumé, nous avons trois taux d'IPP :

- un qui sert en cas d'accident du travail ou de maladie professionnelle fixé par la CPAM,

- un qui sert à obtenir des allocations selon certaines conditions fixé par la MDPH

- et un dernier qui sert à vous enc*ler sur des dommages et intérêts fixé par un expert médical judiciaire.

Si vous vous retrouver dans mon cas à savoir : ce n'était pas un accident du travail et, a priori,  je ne remplis pas les conditions de la MDPH, votre numéro complémentaire sera un gros quedalle à roulette - ou un pot de vaseline. 

C'est le jeu ma pov' Lucette comme dirait la Française Des Jeux.

 

 

By Kypic

 

 

 

La phrase de la fin par François De La Rochefoucaud :

"L'intérêt parle toutes sortes de langues et joue toutes sortes de personnages, même celui de désintéressé."

 

 

 

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7 juin 2011 2 07 /06 /juin /2011 15:20

Le 16/12/2008.

C'est effectivement le jour où j'ai été transformée en un pathétique paillasson par une twingo.

C'est là que tout commence. Là ou j'ai décidé d'entrer dans la réalité et cher Néo, la pillule bleue est dure à avaler...

L'univers du bisounours est mort, vive l'enfer des assurances.

  

En effet, vous constaterez qu'en prolongation de période de répression routière, les automobilistes qui écrasent les braves et honnètes hérissons sont condamnés à 250 € d'amendes et une tape sur les doigts.

Quant à la pauvre bête laissée sur le carreau, il ne lui reste plus que ses yeux pour pleurer et sa manche droite pour se moucher. Entre bataille pour la santé, RESET de la carrière, loisirs en berne, méga galère financière et soutien situé entre le néant et le vide intersidéral, vous allez comprendre comment la justice française plaint les désormais dénommés "délinquants routiers" et la médecine rabaisse les victimes.

 

Pourtant, dans cette affaire, il n'y a pas de présumé innocent.

C'est à dire que quand l'automobiliste - circulant sur une route à double sens - tourne sur sa gauche, de ce fait, traverse la voie d'en face sans freiner, sans mettre de clignotant et en ignorant la règle basique du code de la route : la priorité, il est clair qu'il est désigné coupable d'office dès lors qu'il percute le malchanceux cycliste qui se trouvait en face.

Mais même en tort à 100%, le coupable reste de bonne foi ("je ne l'avais pas vu !") et l'avare victime ("Mais que foutez-vous sur la route bon sang ?!") ne cherche qu'à se faire du blé pour se la couler douce jusqu'à la fin de sa vie.

Il y en a qui jouent au Loto, moi, j'ai décidé de tenter ma chance en me calquant le portrait sur la portière passager avant d'une voiture.

 

En tant que victime vous êtes dans l'obligation de prouver que vous avez bien eu préjudice. Oui, c'est à celui ou celle qui est blessé/ée, meurtri/ie que revient la responsabilité entière de prendre en charge sa défense - la victime est victime jusqu'au bout. 

Et ne croyez pas que votre bras ballant ou deux centimètres séparant ce qui est censé retenir votre bras à votre clavicule suffira à démontrer que vous subissez un dommage. Ne croyez pas non plus que les choix médicaux ne vous seront pas reprochés ! Non messieurs dames !

Il est possible de vivre avec un membre cassé à vie. Finalement, n'étant pas morte, je me dois d'être reconnaissante d'être encore en vie. Youpiiii, j'ai envie de dire. Merci de m'avoir épargnée, je vous ferai des offrandes et chanterai à votre gloire Ô généreux seigneur.

Quant aux choix médicaux, il y a toujours un argument pour vous faire comprendre que c'est le mauvais.

Vous ne vous êtes pas fait opérer et vous avez mal ? Mais qu'est-ce que vous attendez nom d'un chien !

Vous vous êtes fait opérer et vous avez mal ? En même temps, vous saviez très bien quels étaient les risques d'une intervention...

 

Sachez que peu importe ce que vous entreprendrez. Ce ne sera pas la bonne démarche.

N'espèrez pas obtenir gain de cause sans bouger les membres qui vous restent, c'est la dure loi des assurances, du nouveau serment d'Hyppocrate et d'une justice borgne. Même en vous battant corps éclopé et âme lassée, vous avez plus de chance de gagner au Loto.

 

Et je ne vous ai parlé que brièvement de l'aspect médico-légal.

Je vous fait grâce pour le moment de toutes les démarches administratives qui feraient pâlir le laisser-passer A-38 dans Astérix et Les Douze Travaux, ce sera pour un autre billet.

 

 

By Kypic.

 

 

 

Pour l'heure, la phrase de la fin par Paul Claudel :

« [...] Il n’y a de société vivante que celle qui est animée par l’inégalité et l’injustice. »

 

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