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  • : L'épopée du valeureux Hérisson Boiteux
  • : La bataille faisait rage. L'ennemi, fourbe et vicieux, frappait sans relâche usant toutes les ruses qu'il connaissait mais le vaillant hérisson n'avait pas encore rendu son dernier souffle.
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29 juin 2013 6 29 /06 /juin /2013 23:00

Veuillez m'excuser de cette interminable interlude de quasiment six mois, mais je me suis réfugiée dans mon faux bunker en croyant que la fin du monde nous emporterait tous et personne n'est venu toquer à la porte de ma tanière pour me prévenir qu'il n'en était finalement rien...

(Ceci étant bien évidemment un mensonge éhonté et ce sera d'ailleurs l'une des accusation de cet article)

 

Depuis ces derniers mois, je n'ai en réalité pas eu vraiment de temps pour moi, à moi, pour rédiger des articles alors que j'ai tout plein d'histoires amusantes, de contes fantastiques et d'anecdotes piquantes à raconter.

Et l'une des raisons concerne ma désormais célèbre clavicule. (bien qu'elle soit honteusement reléguée à la seconde place  sur la toile par un certain motard dont le patronyme ressemble à une marque de fromage ou de pâtes italiennes -au choix-, qui, lui, s'est vautré tout seul comme un grand et à qui on a déroulé le tapis rouge dans une magnifique salle d'opération. Non, ce n'est pas de la jalousie, ou si peu...)

 

 

Bref ! Passons sans autre forme de détour à ce qui m'amène aujourd'hui : la réception d'un courrier nommé "conclusion" de la partie adverse qui défend l'automobiliste et son assurance qui m'ont roulé dessus (le premier au sens propre, le second au sens figuré) ; document excessivement important dans la plaidoirie d'un tribunal de grande instance pour convaincre le juge du bienfondé ou non de la procédure.

Car en effet, en six mois, il s'en est passé des choses et des pour le moins surprenantes. Aurais-je dis amusante si ce n'était pas important et si je n'en étais pas la principale concernée.

 

Faisons ensemble un voyage dans le temps et remontons jusqu'à ce jour où, avec ma nouvelle et compétente avocate, nous sommes allées devant la juge pour quémander une expertise d'aggravation ayant découvert en février 2012 une excroissance osseuse poussant sur l'acromion, conséquence indirecte de mon accident.

L'avocat de la partie adverse, aussi agréable et sympathique que mon ex avocate (C'est de l'IRONIE, ils sont tous deux d'ingrats et d'odieux personnages), effectue son travail avec excellence voire, un petit soupçon de zèle : j'assiste à mon propre procès, je suis coupable d'être victime.

 

Je vous passe l'argument où je ne songe qu'à obtenir que plus de deniers car je suis une femme (selon certaines personnes, cela reste encore à prouver) et donc je suis vénale, celui où la demande d'expertise n'est pas motivée par une aggravation mais par mon éternelle insatisfaction féminine (cf argument précédent) et celui où j'ai refusé l'offre Ô combien généreuse de la GMF (non, je ne cite pas les personnes mais oui, je cite l'assurance assurément inhumaine) où ils avaient omis les frais de santé à ma charge, la perte de gain et la reconversion (soit les trois quart des dommages) et en arrive directement - ou presque - à la décision de justice en ce début d'année 2013 qui me laissa d'abord sans voix puis légèrement perplexe : la demande est rejetée car ce n'est pas une aggravation, l'excroissance étant comptée dans les séquelles nommées dans le rapport d'expertise.

Et pour vous convaincre de l'aberration de cette décision, nous allons tout simplement revoir la chronologie de ma série médicale et de son univers impitoya-ableuh insérer ici le bon générique.

 

  • 12/2008 => accident + visite sans guide au CHU
  • 03/2009 => consulte un vrai chirurgien
  • 03/2009 => première opération
  • 04/2009 => deuxième opération en urgence
  • 06/2010 => troisième opération
  • 08/2010 => escroquerie médicale
  • 06/2011 => simulacre d'expertise judiciaire
  • 09/2011 => visite guidée du centre antidouleur
  • 11/2011 => consulte un troisième vrai chirurgien
  • 02/2012 => galerie photo de l'excroissance osseuse
  • 03/2012 => Promotion avantageuse de la GMF (offre non renouvelable, voir conditions auprès de l'avocat)

 

Seuls les événements principaux sont listés

 

J'ai surligné les événements pour bien rendre compte de la cohérence de la décision de justice. A savoir qu'avant cette IRM, il n'y a jamais eu évocation ni de près, ni de loin, ni sur les bords d'une quelconque excroissance osseuse ; excroissance qui, donc, n'a pu se glisser 8 mois auparavant dans un rapport qui en ignorait ainsi parfaitement et complètement l'existence.

 

Peut-être percevez-vous maintenant la subtilité de mon titre ; titre à double interprétation.

Les acteurs de la "justice" française sont certes habiles avec les langues (de molière, de vipère, de bois... venez sur justice.com, tous les matériaux sont disponibles) en revanche, ils ont quelques lourdes lacunes en sciences. Constat confirmé par les très récentes conclusions données par la partie adverse - qui en plus s'évertue à ne pas dire le mot qui fâche quand elle exprime en préambule la raison de ce recours en justice ; ex : dont le véhicule de M. X était impliqué... Comme si le véhicule s'était jeté sur le hérisson sans que l'automobiliste au volant n'eusse pu agir afin d'éviter le drame.

Seriez-vous effrayés, Messieurs Dames les assureurs et avocats, à l'idée de prononcer la qualification réelle de l'implication de cette personne ? je vais vous aider un peu car c'est dans ma nature d'être altruiste : RES-PON-SABLE. cet individu est responsable !!!

Une manière astucieuse de détourner l'attention des juges sur qui doit quoi, combien et pourquoi à qui...

 

Dans ces fameuses conclusions résident ainsi un florilège extraordinaire de mensonges, d'amalgames, de diffamations et d'incompétences notoires qui en feraient presque pâlir certains partis politique français adeptes de ces genres.

Un futur article fera d'ailleurs l'objet de ces conclusions dès que la décision du référé en appel de cette magnifique bourde judiciaire sera rendue.

 

 

 

Suite au prochain épisode !

 

 

 

 

By Kypic.

 

La phrase de la fin par Robert Badinter le 28 aoüt 1981 :

"La justice française ne peut plus être une Justice qui tue."   Et pourtant...

 

 

 

 

 

 

 

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