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  • : L'épopée du valeureux Hérisson Boiteux
  • : La bataille faisait rage. L'ennemi, fourbe et vicieux, frappait sans relâche usant toutes les ruses qu'il connaissait mais le vaillant hérisson n'avait pas encore rendu son dernier souffle.
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23 juin 2011 4 23 /06 /juin /2011 12:49

Je ne sais pourquoi, mais cette publicité - aussi irritante que Juvamine (celle-ci, c'est pour un autre billet) - me vient en tête.

Peut-être est-ce parce qu'on m'a posé cette excellente question hier et encore une fois ce matin : "Peut-on vraiment soulager la souffrance endurée avec de l'argent ?"

 

J'y avais déjà répondu puisque je me suis déjà posé la question : non, tout l'argent du monde ne soulagera jamais les douleurs qu'elles soient antérieures, actuelles ou futures.

Jusque là, nous sommes d'accord, ça reste logique. 

 Seulement, il y a des manières de dire les choses et cette interrogation malgré toute sa pertinence mérite un arrêt sur image : cela veut-il pour autant dire que comme aucun denier ne peut soulager la douleur, il est donc concevable de ne pas indemniser cette dernière à sa juste valeur ? Parce que c'est effectivement sous-entendu très fort comme tel.

 

 Alors soit, l'argent ne fait pas le bonheur et ne guérit pas les douleurs (notez la rime) mais j'aimerais croire qu'il y a des limites à l'indécence, surtout lorsque l'objectif est de compenser (def : Faire équilibre à un fait ou un effet, généralement négatif ou défavorable, par un effet opposé.)...  Et l'indécence à un prix : 20 euros maximum par jour pour ceux qui sont au bord de l'agonie, 2 euros minimum pour les autres, devinez où je suis placée. Je vous laisse réfléchir à la stabilité de cet équilibre, moi, ça me laisse perplexe.

 

De l'éosine, un poutou sur le bobo et au pire vous avez une Chuppa Chups quotidienne, au mieux vous avez le paquet. 

 

 

 

By Kypic

 

 

La phrase de la fin par Pierre Corneille :

"Loin de me soulager, vous croissez mes tourments."

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